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Washington, Paris et Londres ont frappé en Syrie

Les frappes ont été annoncées par Donald Trump en réponse aux attaques chimiques sur Douma. Les alliés ont visé des cibles militaires et un centre de recherche.L’annonce a été faite  par Donald Trump. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont lancé des frappes ciblées en Syrie pour punir le régime de Bachar al-Assad d’avoir mené des attaques chimiques « monstrueuses », a

Les frappes ont été annoncées par Donald Trump en réponse aux attaques chimiques sur Douma. Les alliés ont visé des cibles militaires et un centre de recherche.

L’annonce a été faite  par Donald Trump. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont lancé des frappes ciblées en Syrie pour punir le régime de Bachar al-Assad d’avoir mené des attaques chimiques « monstrueuses », a accusé le président américain.

Au moment même où il annonçait ces frappes depuis la Maison Blanche, des détonations ont été entendues à Damas, marquant un nouveau chapitre dans ce pays ravagé par une  guerre sanglante et complexe qui dure depuis sept ans.

Les autorités à Damas ont dénoncé une « agression barbare et brutale » tandis que Moscou, allié indéfectible d’Assad, par la voix de son ambassadeur aux Etats-Unis Anatoli Antonov, a affirmé que les mises en garde russes n’avaient pas été entendues et que les frappes étaient une « insulte

Les frappes ont été annoncées par Donald Trump en réponse aux attaques chimiques sur Douma. Les alliés ont visé des cibles militaires et un centre de recherche.

L’annonce a été faite  par Donald Trump. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont lancé des frappes ciblées en Syrie pour punir le régime de Bachar al-Assad d’avoir mené des attaques chimiques « monstrueuses », a accusé le président américain.

Au moment même où il annonçait ces frappes depuis la Maison Blanche, des détonations ont été entendues à Damas, marquant un nouveau chapitre dans ce pays ravagé par une  guerre sanglante et complexe qui dure depuis sept ans.

Les autorités à Damas ont dénoncé une « agression barbare et brutale » tandis que Moscou, allié indéfectible d’Assad, par la voix de son ambassadeur aux Etats-Unis Anatoli Antonov, a affirmé que les mises en garde russes n’avaient pas été entendues et que les frappes étaient une « insulte » au président Vladimir Poutine.

Cibles liées au programme d’armement chimique

Ces frappes, réalisées dans la nuit de vendredi à samedi, sont donc une réponse à l’attaque présumée aux « gaz toxiques » dans le dernier bastion rebelle de Doumaprès de Damas. Après un nouveau veto russe au Conseil de sécurité de l’ONU, plus tôt dans la semaine, Washington, Londres et Paris ont donc décidé de répliquer.

Selon l’Elysée, les forces occidentales ont visé des « cibles production et de recherche » liées au programme d’armement chimique syrien. Pour l’instant, le nombre de victimes est inconnu, a ajouté l’Elysée, précisant que « tout a été fait pour éviter des victimes civiles ». Washington, Londres et Paris ont tous les trois mené une opération navale et aérienne. Côté français, les frappes ont été réalisées avec des frégates multimissions en Méditerranée, ainsi que des Rafale et des Mirage. De son côté, Londres a annoncé que quatre avions de chasse Tornado GR4 de la Royal Air Force avaient bombardé un « complexe militaire » près de Homs.  

Si Poutine n’a pas été prévenu de l’imminence des frappes, il s’est néanmoins entretenu vendredi soir avec son homologue français. Ce dernier maintient d’ailleurs son voyage prévu à St Pétersbourg au mois de mai prochain, a affirmé l’Elysée ce matin. Et d’après le palais présidentiel, Emmanuel Macron avait aussi évoqué le sujet avec la Turquie et l’Arabie saoudite.

L’ONU temporise

Dans sa déclaration, Donald Trump a mis en garde l’Iran et la Russie, qui ont déployé des milliers d’hommes et du matériel en Syrie pour aider Assad face aux rebelles et jihadistes. Il a d’ailleurs affirmé que la Russie avait « trahi ses promesses » de 2013 sur l’élimination des armes chimiques syriennes.

Après avoir exprimé la crainte d’une « escalade militaire totale », le patron de l’ONU Antonio Guterres a appelé à la retenue « dans ces circonstances dangereuses ». Autre principal acteur du conflit en Syrie et ennemi juré des Etats-Unis, l’Iran a lui mis en garde contre les « conséquences régionales » des frappes occidentales, en dénonçant une « action aventuriste ».

Avec agences

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