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Une nouvelle cartographie constitutionnelle envisagée en Guinée doit garantir la sauvegarde des libertés religieuses, a déclaré Mgr Vincent Coulibaly de l’archidiocèse de Conakry.

S’adressant aux membres du Conseil national de transition (CNT) lors d’une session du mardi 30 mai à l’Assemblée nationale de la nation ouest-africaine, Mgr Coulibaly a souligné la nécessité pour la nouvelle constitution de « refléter un ensemble de principes sur lesquels tous les citoyens du pays peuvent s’entendre ». sur. »

« La Constitution doit préserver la laïcité tout en respectant les libertés religieuses », a déclaré l’archevêque catholique guinéen aux participants au CNT de Guinée qui venait de conclure un débat d’orientation constitutionnelle, une étape dans le retour à l’ordre constitutionnel dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

La session qui a vu la participation de divers représentants des acteurs constitutionnels en Guinée visait, par son caractère inclusif, « à surmonter les polémiques stériles, à réduire les polémiques et les divergences » en vue de promouvoir « une approche consensuelle ».

Dans son allocution, Mgr Coulibaly a déclaré qu’il souhaitait voir « un exécutif composé d’un président et d’un premier ministre », le président « ne pouvant dissoudre le Parlement jusqu’à la fin de son mandat ».
L’archevêque guinéen a également plaidé pour « un Parlement bicaméral qui inclurait des chefs religieux au sein du Haut Conseil des religions, qui inclurait également des membres de la société civile ».

Il a également plaidé pour que le système judiciaire soit « réorganisé, avec la création d’une cour d’appel à Labé et N’Zérékoré, et la mise en place d’un conseil de l’ordre au niveau de chacune des deux cours d’appel ».

L’Archevêque de Conakry, âgé de 70 ans, souhaite également que le futur président du pays « ne soit pas membre du Conseil de la magistrature et que des mesures soient prises pour lutter contre la corruption dans le système judiciaire ».

Le chef de l’Église catholique qui a commencé son ministère épiscopal en février 1994 en tant qu’évêque du diocèse de Kankan en Guinée a également exprimé sa préférence pour « l’introduction d’élections régionales de gouverneurs et le maintien du statu quo sur les langues ».

Il a ensuite appelé les membres du CNT à « organiser des élections municipales et législatives avant les élections présidentielles, et restaurer la confiance entre les gouvernants et les gouvernés, entre l’État et le peuple, entre les administrateurs et le peuple, et entre les forces de défense et de sécurité ». Et le peuple.
Mgr Coulibaly a souligné la nécessité de l’esprit de patriotisme chez les Guinéens.

La nouvelle constitution, a-t-il dit, devrait « inculquer l’amour de la patrie et l’amour du prochain aux Guinéens ; promouvoir une parfaite éducation aux valeurs cardinales ; assurer la répartition équitable des ressources nationales.

L’archevêque catholique guinéen a en outre déclaré que les nouvelles constitutions doivent « éviter de rendre la justice en fonction du statut social, éviter de politiser les différentes institutions, encourager les mariages mixtes et interreligieux ; adopter la loi sur la réconciliation et la réparation, et surtout permettre la création de radios communautaires ».

La Guinée est actuellement sous la direction du colonel Mamady Doumbouya à la suite d’un coup d’État de septembre 2021 qui a renversé le président Alpha Condé.

Le Col Doumbouya a promis de former un gouvernement d’union après consultations sur les grands paramètres de la transition ; puis un gouvernement d’union nationale serait mis en place pour diriger la transition.

Faacinet Bangoura

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