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Un politique Guinéen disait que « plus le singe monte à l’arbre, plus on voit son derrière ! »

Rien ne dit en effet que le primate, une fois au sommet ne grimacera, lancera pas des projectiles sur ses observateurs qui, jadis furent peut-être ses potentiels nourriciers ! 

Si cela étonne tant, que cette ascension en soi ne soit qu’objet de haine, de mépris, de conspiration, d’affabulation, d’aveuglement, de goût pour le pouvoir, de régression, d’invectives à la mémoire d’une nation Guinéenne édifiée à la lumière de liturgie sainte… 

Nul doute que le CNRD payera pour tout ce qu’il est en train de faire subir aux Guinéens. Personne ne sera donc surpris que la foudre saisisse l’hôte au sommet ou que le tronc soit scié pour une fin que beaucoup s’imaginaient. Le balayeur, balayé.

Le plus grand problème du CNRD est de vouloir toucher à tout alors que le seul chantier impératif  pendant une  transition doit être celui de l’organisation des élections, le reste sont des manœuvres de confiscation du pouvoir, mais le peuple n’est pas dupe. Il vous laisse faire simplement parce que vous êtes en train de montrer au monde comment vous devez être traités après cette transition. Attendons de voir.

Le pays est exposé à un grand danger, celui de la division et de l’instabilité à telle enseigne que celui que vous avez évincé devient légitime en disant qu’il reste le seul président élu, l’exemplarité que vous dénoncez vous fait défaut. 

Ne soyons donc pas étonnés de voir qu’une frange importante de la population serait prête à le soutenir, ne serait-ce que pour mettre fin à votre cabriole de hauteur. 

Jamais la justice guinéenne n’a été autant manipulée, cela ne nous étonne guère, car la reconversion du procureur de la république en ministre de la Justice en est une belle illustration. Tenez-vous bien, ce même ministre de la Justice est devenu aujourd’hui le directeur de campagne par excellence du président de la transition, sans oublier tout ce qu’il a fait pour maintenir injustement Fonike Mengue et cie en prison. Quel gâchis !

Vous dites ne pas être candidat aux futures élections alors qu’aucun Guinéen n’est capable de dire qui vous êtes et c’est vous qui osez demander à la CEDEAO de tenir sa promesse de vous assister financièrement. 

Vous sacrifiez les cadres guinéens pour simplement séduire le peuple, refondation ni queue ni tête… Stratégie pour distraire, apeurer les Guinéens. 

Arrêtez de punir la Guinée, allez vous en, le peuple ne veut pas de vous car vous n’inspirez  pas confiance. Allez vous en, car vous devez être au camp et non à la présidence. 

Wassalam 

Mouloukou

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