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Présidentielle au Libéria : la Commission électorale rejette le recours contre le 1er tour

Présidentielle au Libéria : la Commission électorale rejette le recours contre le 1er tour

Le recours de candidats contestant les résultats du premier tour de l’élection présidentielle du 10 octobre au Liberia a été rejeté, vendredi, en appel, par la Commission électorale nationale.

La Commission électorale nationale (NEC) du Liberia a rejeté, vendredi 24 novembre, en appel, le recours contre les résultats du premier tour de la présidentielle, où le sénateur et ex-star du foot George Weah et le vice-président Joseph Boakai sont arrivés en tête.

Avant même cette décision, les candidats déboutés, qui contestent l’impartialité de la NEC, avaient annoncé leur intention de saisir la Cour suprême.

Le second tour, prévu le 7 novembre entre George Weah et Joseph Boakai, avait été reporté sine die par la Cour suprême, qui a enjoint la NEC d’examiner d’abord le recours déposé par Joseph Boakai et Charles Brumskine, candidat arrivé en troisième position au premier tour le 10 octobre avec 9,6 % des voix.

Absence de « preuve irréfutable »

Le conseil de la Commission électorale a jugé que les plaignants n’avaient pas apporté la « preuve irréfutable », comme l’exige la Constitution, que le premier tour du 10 octobre avait été entaché de fraudes, faisant état d’erreurs matérielles sans conséquence sur le résultat final et corrigées par la suite. « La demande des parties pour que l’élection soit organisée une nouvelle fois est par conséquent rejetée », a déclaré à la presse une responsable de la Commission, Davidetta Lassana.

Des témoignages cités par les plaignants faisaient état de l’absence de numéros de série sur les bulletins de vote ou de la non-communication aux partis politiques des listes électorales. Mais les éléments présentés par la NEC « prouvent le contraire », a indiqué la Commission.

Incertitudes

L’imbroglio juridico-électoral fait peser des incertitudes sur la première transition démocratique depuis trois générations dans ce petit pays anglophone d’Afrique de l’Ouest, l’un des plus pauvres au monde, ravagé de 1989 à 2003 par l’une des plus atroces guerres civiles du continent, qui a fait quelque 250 000 morts.

Dans un communiqué, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé mercredi toutes les parties au Liberia à résoudre leurs différends « rapidement afin de permettre une conclusion dans les délais du processus électoral et une transition pacifique du pouvoir au nouveau président, conformément aux échéances fixées par la Constitution libérienne ».

Les observateurs internationaux ont jugé le déroulement du premier tour largement crédible, malgré des problèmes d’organisation et de longs retards relevés dans de nombreux bureaux de vote pour désigner le successeur d’Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue à la tête d’un État africain.

Avec AFP

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