Depuis le coup d’Etat du 5 septembre 2021 qui a mis fin au pouvoir du président Alpha Condé après de onze ans de règne, le Colonel Mamadi Doumbouya, chef des meneurs de ce coup de force, à la tête de l’unité d’élite appelée Groupement des Forces Spéciales, a réussi à disloquer le bloc de défense de la Garde présidentielle d’alors, après une plusieurs heures de résistance.
Au cours de cette opération, les gardes du Palais Sèkhoutouréya ont enregistré environ 70 morts dans leurs rangs. Une chute du pouvoir Condé rendue possible grâce au sabotage des armes lourdes de la Présidence qui se bloquaient après tous les dix tirs .
Le 6 septembre 2021 , toutes les positions de l’ex-garde présidentielle ont été relevées, dont le régiment de la Garde présidentielle (près de 1500 commandos, répartis au Camp Koundara, aux Cases de Bellevue et au GIR du kilomètre 36 sommés se rendre tous au Camp d’infanterie du Km36).
Et depuis, tous les éléments de l’ex-garde d’Alpha Condé ont été mutés à l’intérieur du pays, avec interdiction de séjour à Conakry.
« Depuis notre mutation à l’intérieur, on nous a tous interdit de rentrer à Conakry. Cela fait plus d’un an que nous n’avons pas vu nos familles respectives. Nous sommes surveillés de près. Et dans cette situation, ceux parmi nous qui ont des relations avec certains membres du CNRD ont réussi à être de nouveau mutés », confie un ex-garde présidentiel d’Alpha Condé.
pôpa manguet
