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Mon colonel Choco, mon président Doumbouchou, vous avez emprunté un chemin très délicat.

Les conseils que vous recevez vous égarent, et les analyses qui vous sont présentées sur les diverses situations sont inversées. Mon Doumbouchou, prenez un moment pour réfléchir à vos paroles et phrases en début de cette transition.

La liberté d’expression est un droit fondamental en démocratie. Ceux qui vous incitent à la restreindre ne souhaitent pas votre succès après cette transition. Cela n’est pas éternel, tôt ou tard cela prendra fin.

Quand on prononce votre nom aujourd’hui, en Guinée ou ailleurs, on associe immédiatement le terme « dictateur ». C’est l’étiquette qui vous a été attribuée, tant à vous qu’à votre gouvernement.

Vous suggérez aujourd’hui que nous changions de métier et que vous ne souhaitiez plus voir de journalistes en Guinée. Permettez-moi de vous dire que cela est une mission impossible pour vous.

Nous anéantir est plus difficile, pratiquement impossible, que de déloger Alpha de son palais. La liberté d’expression est un état d’esprit. Ne vous engagez pas dans une bataille que vous ne pourrez pas remporter. C’est une bataille perdue d’avance, car la presse guinéenne survivra.

Votre combat contre la presse ne vous honore pas et n’honore pas le CNRD, Mon Doumbouchou. Comment serez-vous après cette transition, et que retiendra-t-on de vous ? En deux ans, vous avez dépassé les actions d’Alpha Condé. Il n’est pas tard de rectifier le tir, de revenir à la case de départ et d’emprunter le bon chemin.

Mon Doumbouchou, d’autres leaders plus forts ont quitté ce pays, mais leurs actes, bons ou mauvais, demeurent dans l’esprit des Guinéens. N’oubliez pas que votre pouvoir n’est pas divin, et vous serez seul responsable devant l’histoire pour les actes posés pendant votre magistère.
1000 L de pôpa est déjà livré au palais.
Wô pôpa min
Par votre petit frère
Abdoul Latif Diallo
Pôpa manguet
Journaliste d’investigation très très indépendant

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