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MEDIAS: le REMIGUI « inquiet » après l’inculpation de Mohamed Bangoura

Le Réseau des Médias sur Internet en Guinée (REMIGUI) exprime son inquiétude suite à la convocation ce lundi 1er juillet 2019 du journaliste Mohamed Bangoura à la Direction Centrale de la Police Judiciaire.

Le Directeur de Publication du site « mosaiqueguinee.com » a été auditionné de 11h à 17h30 suite à la publication d’une tribune d’un membre du parti « Union des Forces Républicaines ».

Mohamed Bangoura est accusé de complicité de diffamation à l’encontre du chef de l’Etat. L’interrogatoire s’est poursuivi ce mardi 02 juillet 2019.

Le REMIGUI rappelle, qu’aux termes de l’article 1er de la Loi Organique L/2010/02/CNT du 22 juin 2010 : « tout citoyen guinéen a le droit de créer, de posséder, d’exploiter une entreprise de presse, d’édition et de librairies, un organe de diffusion, d’informations, d’idées et d’opinions sous réserve du respect de l’éthique et de la déontologie, de la dignité humaine et des droits de la personne, du caractère pluraliste de l’expression des courants de pensées et d’opinion. L’exercice de cette liberté ne peut être limité que par la Loi pour la sauvegarde de l’ordre public et des exigences de l’unité nationale. »

Le REMIGUI estime que le recours à la diffamation et l’offense à l’autorité publique ne doivent pas constituer des armes pour museler les journalistes et entraver le libre exercice de la profession.

Le REMIGUI sollicite le soutien de la Haute Autorité de la Communication (HAC) pour mettre fin à ces tentatives de bâillonnement de la presse nationale.

Le REMIGUI demande à ce que cessent les intimidations et menaces à l’encontre des journalistes guinéens.
Enfin, le REMIGUI qui a déjà engagé des concertations avec les autres organisations professionnelles des Médias, n’exclue pas d’organiser une marche de protestation contre ces abus d’autorité.

Conakry, le 02 juillet 2019

Le Président du REMIGUI

Boubacar Bah « AZOCA »

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