Une grève illimitée a été entamée par le personnel de la garde pénitentiaire dans toutes les prisons du pays, ce qui entraînera la fermeture de toutes les établissements pénitentiaires demain mercredi. Cette action aura un impact significatif sur les détenus, car aucune visite ne sera autorisée et les décisions de justice ne seront pas exécutées.
Les pénitentiaires justifient leur mouvement en exigeant l’application de leur statut particulier, qui a été signé en 2016. Ils affirment que leurs conditions de travail et leurs droits ont été négligés depuis trop longtemps. De plus, ils réclament la prise en charge des 135 gardes pénitentiaires qui ont terminé leur formation commune de base il y a déjà 8 mois, mais qui n’ont toujours pas été intégrés pleinement dans leurs fonctions.
Cette grève aura des conséquences importantes, notamment en ce qui concerne les audiences qui devaient se tenir dans les différents tribunaux du pays. En particulier, elle retardera la reprise tant attendue du procès du massacre du 28 septembre, qui était prévue pour demain mercredi.
Les autorités compétentes seront donc confrontées à un défi majeur dans la gestion de cette situation. Des négociations sont susceptibles d’être entamées afin de trouver une solution qui puisse satisfaire les revendications des pénitentiaires tout en limitant les perturbations dans le système judiciaire.
Abdoul Latif Diallo
Journaliste d’investigation