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Démission du ministre de la justice: « C’est un ouf de soulagement à tous ceux qui sont regroupés dans le FNDC », déclare Ousmane Gaoual Diallo 

La nouvelle de la démission du ministre de la justice, Cheick Sako, a porté un coup dur aux promoteurs d’une nouvelle constitution. Les réactions tombent de partout. Les défenseurs de la constitution qualifient cet acte de patriotique.

Dans un entretien qu’il a accordé à la radio Espace Fm, ce mardi 28 mai 2019, Honorable Ousmane Gaoual Diallo rappelle que cette démission donne un ouf de soulagement à tous ceux qui sont regroupés dans le Front.

Il estime que << sans cette lutte qui est engagée, il n’y aurait, peut-être, pas eu cette crise dans le gouvernement de monsieur Kassory Fofana >>, a-t-il dit.

Par ailleurs, il pense qu’il faut avoir un angle de lecture de cette démission. << il faut noter que cette fois Cheick Sako a eu le courage d’assumer ses propres convictions, que de se soumettre à un gouvernement de plus en plus en dérive >>, a-t-il indiqué.

Malgré cette démission tant acclamée par l’opinion, le bilan du passage de Cheick Sako à la tête du ministère de la justice ne passe pas comme une lettre à la poste devant le regard de certains observateurs.

Honorable Ousmane Gaoual Diallo estime que du point de vue du fonctionnement de notre état de droit, dit-il, ce passé est négatif. << Nous avons de nombreux crimes qui ont été commis dans notre pays. L’affaire des 103 victimes n’a pas été réglée. Le massacre du 28 septembre est encore en suspens, et Daddis est encore en exil. L’institution judiciaire n’a pas pu jouer à l’arbitre impartial dans le processus électoral de notre pays. Aggravant ainsi les tensions politico-sociales en Guinée. Donc tout ça, ce sont des tâches noires dans son passage au sein du ministère >>, a-t-il rappelé.

Tout de même, Ousmane Gaoual Diallo reste convaincu que ce bilan de Cheick Sako << ne peut pas masquer ou nous faire ignorer cette grandeur qu’il a eu aujourd’hui en démissionnant de cette responsabilité. En disant à la face du monde, que ceux qui veulent introduire une nouvelle constitution ou ceux qui veulent tripatouiller la constitution actuelle, qu’ils n’ont pas d’arguments juridiques dans la loi >>, a-t-il souligné.

De conclure, il estime que << le fait même que Cheick Sako soit à l’étranger, pour rédiger ce courrier montre que lui-même, en tant que garde des sceaux, a peur de son propre pays, du système, du respect des droits humains et des libertés fondamentales de notre pays >>, a-t-il martelé.

Alpha Souleymane 

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