La culture maraichère est une activité économique importante dans la préfecture de Boké, en Guinée. Cependant, les pratiquants de cette activité rencontrent de nombreux problèmes qui menacent leur subsistance. Le manque d’eau dans les champs en début de saison sèche, l’exposition au soleil et à la poussière, ainsi que l’utilisation inadéquate des herbicides sont autant de défis exigeants sont confrontés aux maraichers de la région.
Les groupements et unions maraichers déplorent le manque de soutien de l’État, ainsi que la cohabitation difficile avec les entreprises minières, qui sont, selon eux, à l’origine de leur malheur. Les pertes enregistrées dans cette activité sont énormes et les constats sont illustratifs. Les maraichers accusent le manque d’eau, la température du soleil et la qualité des produits phytosanitaires.
Dans les années précédentes, les différents marchés de Boké, de Conakry et d’ailleurs étaient approuvés en abondance en fruits et légumes à des prix abordables. Cependant, de nos jours, toutes les difficultés et les pertes des maraichers se répercutent sur le panier de la ménagère, ce qui se traduit par une flambée des prix des produits maraichers.
Malgré les efforts fournis ici et là, peu de solutions sont trouvées pour résoudre les problèmes rencontrés dans la culture maraichère de Boké. Cela est en partie dû au manque de moyens financiers et de formation pour les pratiquants de cette activité. Les pertes enregistrées dans les champs de potagers de Tambony à Koldougou, en passant par Guillere, Missira, Mandoriya et d’autres localités de Boké, sont alarmantes.
L’engagement et le dévouement des cultivateurs ne suffisent pas pour résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés. Il est nécessaire que le département en charge de l’agriculture s’implique davantage pour promouvoir et organiser cette filière, afin de contribuer à l’autosuffisance alimentaire de la région. Cela pourrait contribuer à réduire la flambée des prix des produits maraichers et à assurer la sécurité alimentaire des ménages locaux.
Sekou Diallo
Correspondant régional
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