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Après le décès de leur codétenu, ils indexent l’infirmerie, devenue une maison de prostitution dans la prison.

 

Une vive tension règne à la maison centrale de Conakry ce jeudi matin après la nouvelle annonçant la mort du détenu Mamadou Afiziou Diallo, condamné à 10 ans de prison pour vol à main armée par le Tribunal de premier Instance de Dixinn.

Selon notre source, les agents de l’infirmerie de la maison centrale qui est devenue un lieu de prostitution, ont négligé le soin de Mamadou Afiziou, parce que la salle des soins était déjà louée aux détenus qui voulaient satisfaire leur libido.

«l’infirmerie de la maison centrale de Conakry est devenue un lieu de prostitution, c’est les infirmiers qui louent les salles de soin au détenus qui veulent faire l’amour moyennant 100 mille franc , donc si cela coïncide à ta visite tu ne seras pas reçu par les infirmiers pour ne pas interrompre les locataires qui s’y trouvent déjà . On a envoyé Mamadou Afidjou, deux fois ils ne l’ont pas reçu. Sa maladie s’aggravait, c’est quand le régisseur Soriba Bangoura a été informé de la situation, qu’il l’a évacué d’urgence à l’hôpital Ignace deen où il a rendu l’âme», explique une source carcérale.

Avant de poursuivre « Normalement, le soin de tous les détenus est gratuit, aucun détenu ne doit payer l’argent pour se soigner. Mais malheureusement, quand un détenu tombe malade ici, s’il n’a pas d’argent il va mourir. Par ce que tous les médicaments sont vendus à l’infirmerie. Chaque jour, nous sommes en train de cotiser pour payer les médicaments des détenus malades. Au moment où je vous parle, plusieurs détenus sont malades et restent sans soin. Mais cette fois-ci, nous ne voulons plus voir ces médecins ici à ma maison centrale, nous voulons le départ de tous les docteurs». Conclut-il, sur un ton colérique.

Affaire à suivre

Abdoul Latif Diallo

622 02 22 99

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