Mohamed Sylla, également connu sous le nom de « MHD », est actuellement en procès aux côtés de huit autres accusés pour leur présumée implication dans une rixe mortelle qui s’est déroulée en 2018 à Paris. Malgré les accusations, il a toujours nié toute participation.
Originaire de Guinée, Mohamed Sylla a grandi dans le 19e arrondissement de Paris, qui a inspiré le titre de son deuxième album, « 19 ». Il est devenu célèbre en tant que rappeur avec des millions de vues sur YouTube et est reconnu comme un pionnier de l' »afro-trap ». C’est dans cette même cité qu’il a tissé ses premières amitiés et a commencé sa carrière musicale.
Cependant, une longue histoire de rivalité entre les jeunes de Chaufourniers, où Mohamed a grandi, et ceux d’une autre cité, la Grange-aux-Belles, à propos d’un drame en 2018. Ce conflit entre bandes rivales est au centre du procès auquel MHD et huit autres accusés font face devant la cour d’assises de Paris.
Le drame s’est produit le 6 juillet 2018, à 3 h 07 du matin, lorsque les secours sont intervenus au 188, rue Saint-Maur, où un jeune homme grièvement blessé a été découvert. Malheureusement, malgré les efforts pour le sauver, il est décédé des suites d’une hémorragie due à une blessure à l’artère fémorale.
Début janvier 2019, Mohamed Sylla, alors une star admirée, a été interpellé, inculpé pour « homicide volontaire » et placé en détention provisoire à la prison de la Santé. Bien qu’il ait admis être le propriétaire de la voiture impliquée dans l’accident, il a nié avoir été sur les lieux au moment des faits. Il a expliqué qu’il prêtait fréquemment sa voiture à ses amis et a également discuté de sa teinture blonde, affirmant qu’il le portait probablement à cette période.
Mohamed Sylla, présumé innocent, doit maintenant comparer aux côtés de sept autres accusés, tandis que le neuvième accusé, dont l’ADN a été retrouvé sur l’opinel abandonné sur les lieux du crime, sera jugé par contumace car il aurait fui à l ‘étranger, faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international. Tous, y compris « MHD », sont en liberté sous contrôle judiciaire, mais ils encourent une peine maximale de trente ans de réclusion criminelle. Le procès devrait durer trois semaines.
Somparé
